🧑‍🌾 Comment construire son auto-suffisance alimentaire ?

L’idée derrière l’auto-suffisance alimentaire est la capacité à produire suffisamment de nourriture pour subvenir aux besoins d’une population locale ou nationale, sans avoir recours à des importations massives. Dans une optique collapsologique, il s’agit de se préparer à pouvoir se nourrir soi-même ou sa famille s’il n’y a plus de distribution de nourriture de la part du système économique, en essayant de maximiser la productivité et la durabilité de son exploitation.

Jardinage

Le jardinage peut aider à survivre en fournissant une source de nourriture fraîche et saine en cas de perturbations économiques ou climatiques. Les survivalistes utilisent d’ailleurs des techniques modernes de jardinage en combinaison avec des méthodes traditionnelles. Il est alors important pour eux de choisir des plantes adaptées à la survie, telles que la pomme de terre et les arbres et arbustes fruitiers, qui sont faciles à cultiver. Les plantes essentielles pour un jardin de survie doivent comprendre des cultures riches en protéines, telles que les haricots ; mais aussi la culture de plantes aromatiques pour améliorer le goût des aliments cultivés, car garder un bon moral est important en autonomie. Enfin, il y a des usages non-alimentaires avec les plantes médicinales, qui peuvent améliorer la qualité de vie, le bien-être et la santé.

Les techniques de jardinage

Les semis

Les semis consistent à planter des graines dans le sol pour faire pousser des plantes. Il existe deux types de semis : les semis en pleine terre et les semis en godet. Les semis en pleine terre consistent à planter directement les graines dans le sol, tandis que les semis en godet consistent à faire germer les graines dans des petits pots avant de les replanter dans le sol. Les semis permettent de cultiver une grande variété de plantes, de contrôler leur croissance et leur développement, et de produire des récoltes abondantes.

La plantation

La plantation consiste à planter des plants dans le sol pour faire pousser des plantes ou des arbres. Les plants sont pré-cultivés en pépinière avant d’être transplantés dans le sol. La plantation permet de raccourcir le temps nécessaire pour la croissance des plantes, de produire des récoltes plus rapidement, et de cultiver des plantes plus résistantes.

Le désherbage

Le désherbage est une technique de jardinage qui consiste à enlever les mauvaises herbes du sol autour des plantes. Les mauvaises herbes peuvent concurrencer les plantes cultivées pour l’eau, les nutriments, et la lumière du soleil, et peuvent également abriter des parasites et des maladies. Le désherbage permet de maintenir un environnement sain pour les plantes et d’optimiser leur croissance et leur développement.

Le paillis

Le paillis est une technique de jardinage qui consiste à recouvrir le sol autour des plantes avec une couche de matériau organique, tel que des feuilles mortes, de la paille ou des copeaux de bois. Le paillis permet de retenir l’humidité dans le sol, de prévenir les mauvaises herbes, de protéger les racines des plantes contre les variations de température, et de nourrir le sol en se décomposant progressivement.

11 légumes et fruits faciles à cultiver pour les débutants

  1. Les poivrons
  2. Les concombres
  3. Les pois
  4. Les choux
  5. Les haricots verts
  6. Les radis
  7. Les tomates
  8. Les courgettes
  9. Les carottes
  10. Les fraises
  11. Les framboises

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L’avantage des légumes/fruits vivaces pour l’auto-suffisance

Les légumes et fruits vivaces présentent de nombreux avantages pour le jardin. Contrairement aux légumes et fruits annuels qui doivent être replantés chaque année, les variétés vivaces peuvent continuer à produire des récoltes pendant plusieurs années. Cela permet d’avoir une source de nourriture plus stable et durable pour le jardinier.

De plus, les légumes et fruits vivaces ont souvent des systèmes de racines plus profonds et plus étendus, ce qui les rend plus résistants à la sécheresse et aux changements climatiques. Ils nécessitent également moins d’engrais et de pesticides que les variétés annuelles, car ils ont des besoins nutritionnels moins élevés.

Enfin, les légumes et fruits vivaces peuvent aussi offrir des avantages pour l’environnement en contribuant à la biodiversité et en attirant des pollinisateurs et des insectes bénéfiques. Parmi les légumes et fruits vivaces populaires, on peut citer l’artichaut, l’asperge, la rhubarbe, les baies (fruits rouges), le kiwi et le poireau perpétuel.

Les 4 erreurs courantes en jardinage et comment les éviter

  1. Mauvaise sélection des espèces : il est important de sélectionner des plantes adaptées à la zone climatique dans laquelle vous vous trouvez, ainsi qu’à la qualité du sol de votre jardin.
  2. Ne pas payer assez d’attention à l’arrosage : chaque plante a des besoins en eau différents et il est important de se renseigner sur les besoins spécifiques de chaque plante. Il est également important de ne pas arroser trop ou pas assez, et de prendre en compte les conditions météorologiques.
  3. Emplacement inapproprié : il est important de choisir un emplacement approprié pour chaque plante, en prenant en compte les besoins en lumière et en espace de chaque espèce.

Les types de jardinage

Le jardinage en carré

Le jardinage en carré consiste à diviser un espace de jardin en plusieurs carrés de taille égale, généralement d’environ 30 centimètres de côté. Chaque carré est ensuite utilisé pour cultiver une variété différente de légumes ou de plantes. Cette méthode de jardinage est particulièrement adaptée aux jardiniers amateurs et est souvent réalisée à l’aide d’une boîte en bois non traité, connue sous le nom de carré potager surélevé.

Le jardinage en pots

Le jardinage en pots est une méthode de culture de plantes dans des pots ou des conteneurs plutôt que dans le sol. Cette méthode est souvent utilisée pour cultiver des plantes dans des espaces restreints ou pour des plantes nécessitant des conditions de croissance spécifiques. Les plantes sont fréquemment cultivées dans des pots en terre cuite, en plastique ou en céramique, avec un substrat de culture adapté à chaque type de plante.

Les jardinages verticaux et en carré

Le jardinage vertical consiste à cultiver des plantes sur des structures verticales, telles que des murs ou des treillis, plutôt que sur le sol. Cette méthode est généralement utilisée pour maximiser l’espace de culture dans les petits jardins ou les patios. Les plantes sont cultivées dans des bacs de culture suspendus ou accrochés à des treillis, avec un substrat de culture adapté à chaque type de plante.

En résumé, le jardinage en carré consiste à diviser un espace de jardin en plusieurs carrés pour cultiver différentes plantes, le jardinage en pots consiste à cultiver des plantes dans des pots ou des conteneurs, et le jardinage vertical consiste à cultiver des plantes sur des structures verticales pour maximiser l’espace de culture.

Permaculture

La permaculture est une méthode de culture durable, axée sur la communauté et le bien commun, alors que le survivalisme est plutôt centré sur la défense de l’individu. En fait, les principes de la permaculture ne se limitent pas au jardinage, incluant également des aspects tels que la régénération des sols, la conservation de l’eau et la conception de bâtiments durables. Ces principes peuvent donc être une source d’inspiration pour les survivalistes qui cherchent à cultiver leur propre nourriture le plus longtemps possible.

Les principes de la permaculture

La permaculture est une approche holistique et éthique de l’agriculture qui se base sur plusieurs principes clés tels que l’observation, l’imitation de la nature et la coopération entre les éléments du système. Elle vise à créer des écosystèmes durables et autosuffisants, tout en respectant et préservant l’environnement.

La conception en permaculture

La permaculture repose sur une conception intelligente du paysage, qui tient compte de plusieurs éléments :

  1. Zones : Le zonage permet de diviser l’espace selon la fréquence d’utilisation et l’accès aux ressources (eau, soleil, etc.). Les zones sont organisées du centre vers la périphérie en fonction des besoins.
  2. Secteurs : Les secteurs prennent en compte les éléments externes tels que le vent, l’ensoleillement et les sources d’eau pour optimiser l’implantation des cultures.
  3. Polyculture : La permaculture privilégie la diversité des cultures, ce qui favorise la résilience du système et la biodiversité.
  4. Agroforesterie : L’agroforesterie consiste à associer des arbres et des cultures pour favoriser les interactions bénéfiques et la production de ressources complémentaires.

Avantages de la permaculture pour l’autosuffisance alimentaire

La permaculture présente de nombreux avantages, notamment :

  • La préservation des sols et de l’eau grâce à des techniques de culture respectueuses de l’environnement
  • La promotion de la biodiversité et la lutte contre l’érosion génétique
  • L’autosuffisance alimentaire et la réduction de la dépendance aux intrants chimiques

Les exemples de permaculture réussie dans le monde

De nombreux exemples de permaculture réussie existent à travers le monde, comme le jardin de Findhorn en Écosse, le jardin de Geoff Lawton en Australie ou encore la ferme du Bec Hellouin en France. Ces projets démontrent la viabilité de la permaculture à différentes échelles et dans des contextes variés.

Élevage

Les animaux d’élevage pour l’autosuffisance

Les animaux d’élevage jouent un rôle crucial dans l’autosuffisance alimentaire. Parmi les espèces les plus courantes, on retrouve les poules, les lapins et les chèvres. Chaque animal offre des avantages spécifiques, comme la production d’œufs, de viande ou de lait.

Les soins et besoins des animaux d’élevage

Il est essentiel de fournir aux animaux d’élevage un habitat adapté, une alimentation saine et équilibrée, ainsi que des soins réguliers pour assurer leur bien-être et leur productivité.

Les avantages de l’élevage pour la production de viande, de lait, d’œufs, etc.

L’élevage permet la production de viande, de lait et d’œufs, mais aussi de fumier pour enrichir les sols. Les animaux d’élevage peuvent également participer au contrôle des parasites et des mauvaises herbes dans les cultures agricoles.

Astuces pour éviter les maladies/parasites dans l’élevage

Pour prévenir les maladies et les parasites dans l’élevage, il est important de mettre en place des pratiques d’hygiène et de gestion adaptées. Voici quelques astuces pour y parvenir :

  1. Rotation des pâturages : Alterner régulièrement les zones de pâturage permet de limiter la prolifération des parasites et de réduire la pression sur les sols.
  2. Nettoyage régulier des enclos et des abris : Un entretien régulier des lieux de vie des animaux permet de réduire les risques de maladies en limitant l’accumulation de déchets et de bactéries.
  3. Alimentation équilibrée : Fournir aux animaux une alimentation riche en nutriments et adaptée à leurs besoins spécifiques contribue à renforcer leur système immunitaire et à les rendre moins vulnérables aux maladies.
  4. Surveillance attentive : Observez régulièrement vos animaux pour détecter rapidement tout signe de maladie ou de parasite. Un diagnostic précoce permet d’agir rapidement et d’éviter la propagation des problèmes.
  5. Quarantaine des nouveaux animaux : Lors de l’introduction de nouveaux animaux dans l’élevage, il est important de les placer en quarantaine pendant une période déterminée pour éviter la transmission de maladies ou de parasites aux autres animaux.
  6. Vaccination et vermifugation : Selon les espèces et les risques locaux, pensez à vacciner et vermifuger vos animaux pour prévenir certaines maladies et infestations parasitaires.
  7. Biodiversité : Encouragez la biodiversité au sein de votre élevage en intégrant différentes espèces animales. Cela permet de limiter la propagation des maladies et des parasites spécifiques à une espèce.

En appliquant ces astuces et en veillant à maintenir des conditions de vie optimales pour vos animaux, vous réduirez les risques de maladies et de parasites dans votre élevage, contribuant ainsi à une production saine et durable.